Vos interventions respectives ont permis de réaffirmer le rôle crucial de la Fondation dans la préservation du patrimoine, mais surtout de dresser un panorama des actions menées et des enjeux auxquels elle doit faire face.
Comme monsieur Bern l'a rappelé, le patrimoine s'effrite avec le passage du temps et des saisons. Le rapport de nos collègues Anne Ventalon et Pierre Ouzoulias a d'ailleurs pointé le risque important de la dégradation accélérée de notre patrimoine religieux.
Je me réjouis du succès de la mission de sauvegarde du patrimoine qui permet de financer de nombreux travaux de restauration. Par ailleurs, j'ai noté que le Loto du patrimoine devrait être prolongé pour au moins cinq ans. Toutefois, est-ce suffisant, alors qu'entre 2 500 et 5 000 églises pourraient disparaître en France d'ici 2030 ? Avez-vous des propositions complémentaires afin de préserver notre patrimoine culturel et cultuel d'un délitement certain ?
Concernant la fiscalité, il est primordial de mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour préserver notre patrimoine. Le recours au mécénat est un levier intéressant, qu'il ne faut pas hésiter à encourager. Les avantages fiscaux découlant des dons ont ainsi un effet incitatif majeur. Par conséquent, pensez-vous qu'augmenter ou développer des incitations fiscales créerait un cercle vertueux ?