Je crois que nous n'avons pas de retard technique ; nous sommes prêts à explorer les grands fonds marins, mais nous manquons de financements pour développer les outils. Il serait utile qu'un grand groupe s'empare de cette mission, car il nous entraînerait dans son sillage. Ensuite, il me semble tout à fait nécessaire de travailler en coopération, et je crois que les entreprises françaises sont complémentaires plutôt que concurrentes. Nous pourrions tout à fait nous répartir les différentes missions susceptibles d'être définies, entre la surveillance des fonds, la cartographie, l'exploration, l'exploitation et l'évaluation des conséquences de l'exploitation des fonds marins : il y a de la place pour les différentes entreprises françaises qui peuvent se répartir les tâches.