a observé que dans certaines filières, notamment artisanales, des différences subsistaient entre l'apprentissage et l'enseignement sous contrat de professionnalisation ; il a cependant indiqué que dans certaines formations tertiaires par exemple, aucune barrière pédagogique, ni aucune différence de public ne s'oppose à l'élaboration d'un statut commun.
a alors regretté que des formations ne soient pas financées par un certain nombre d'organismes collecteurs faute de correspondre à leurs orientations, et a estimé qu'il conviendrait de remédier aux inconvénients de cette logique de branches professionnelles. Il a cité un certain nombre d'exemples de chefs d'entreprises qui déplorent l'absence de possibilités de financement de contrats de qualification et évoqué l'amertume des jeunes confrontés à de telles situations. Il a rappelé que le Gouvernement avait souhaité qu'à partir du moment où un employeur est prêt à s'associer au projet de formation d'un jeune, il convenait de garantir qu'une possibilité de financement puisse soutenir cette initiative et qu'il avait été envisagé de faire financer de telles formations par un organisme collecteur interprofessionnel.
En réponse à une demande de précision de Mme Sylvie Desmarescaux, M. Xavier Baux a indiqué que les entreprises du secteur de l'informatique avaient, par exemple, de sérieuses difficultés pour recruter au moyen des contrats de professionnalisation des jeunes susceptibles de préparer des brevets de technicien supérieur en informatique de gestion. Il a également souligné qu'il était essentiel à la survie de la profession qu'il représentait de pouvoir constituer des formations rassemblant des effectifs suffisamment nombreux.