a répondu que deux OPCA interprofessionnels étaient représentés au niveau territorial, l'association de la gestion de la formation des salariés (AGEFOS) et les organismes paritaires collecteurs agréés régionaux (OPCAREG), cette situation étant explicable par l'incapacité des employeurs à s'entendre et par l'existence subséquente de deux financements du paritarisme. Il faudrait laisser subsister un seul OPCA interprofessionnel au niveau régional. Il faudrait par ailleurs que l'essentiel des fonds prélevés sur les entreprises soit connu et disponible au niveau régional. Il serait aussi normal que les FONGECIF collectent les fonds dédiés au DIF et à la professionnalisation, car la mise en oeuvre de ces dispositifs répond à une logique régionale. Les OPCA nationaux de branche pourraient continuer un certain temps à collecter certains fonds, avec un resserrement des dispositifs.
En ce qui concerne la réorientation du rôle des OPCA, il faut que ceux-ci mettent en oeuvre un service aux salariés, et même aux demandeurs d'emploi. Toutes les informations disponibles sur les évolutions, la visibilité, l'accompagnement, l'orientation, devraient être mobilisées à cette fin par les OPCA. Les prestataires de services en conseils ingénierie présents sur le marché pourraient être commandités par les OPCA.
Il appartient au législateur de prendre ses responsabilités dans ces deux domaines, pour l'intérêt de tous.