a ensuite précisé à M. Jean-Claude Carle, président, que les salariés du secteur agricole bénéficient du DIF, mais que celui-ci était peu utilisé, d'une part en raison de la faible demande de salariés que leur niveau initial de qualification n'incite pas à entrer en formation, selon le schéma éprouvé en fonction duquel « la formation va à la formation », d'autre part, en raison du grand nombre de contrats à durée déterminée, une telle situation n'incitant pas les intéressés à mobiliser leurs droits. Des mécanismes permettent le redéploiement des crédits correspondant vers la formation des salariés à durée indéterminée. Pour autant, les conditions actuelles de la production agricole - les salariés ont par exemple à utiliser à bon escient les produits phytosanitaires - et les impératifs administratifs et réglementaires, qui pèsent sur les exploitations, rendent indispensable la formation de l'ensemble des salariés. Il faut donc proposer des modules de formation intéressants et attractifs.