Merci à toutes et tous d'avoir répondu présent à cette troisième réunion de la mission d'information du Sénat sur l'exploration, la protection et l'exploitation des grands fonds marins, mise en place il y a deux semaines.
Nous allons travailler durant six mois. Nous avons d'ores et déjà reçu la ministre de la mer, ainsi que le Secrétariat général de la mer, et avons souhaité organiser aujourd'hui une première table ronde avec des scientifiques, la seconde devant avoir lieu la semaine prochaine.
Nous souhaitons faire le point avec vous sur les moyens actuels de la recherche française dans le domaine des fonds marins. Nous désirons également évoquer les perspectives ouvertes par les crédits alloués à l'exploration dans le cadre du plan France 2030, qui comporte une enveloppe de financements dédiés à la fois à l'espace et aux recherches sur les grands fonds marins.
Il nous revient d'identifier les besoins supplémentaires éventuels. Quelles sont vos priorités, compte tenu d'un milieu maritime profond, très hostile, que l'on compare parfois au milieu spatial ?
Cette audition doit permettre d'évoquer les coopérations internationales existantes dans le domaine de la recherche sur les grands fonds marins, notamment avec d'autres pays européens. Des synergies et des mutualisations sont-elles possibles ?
Existe-t-il d'éventuels blocages à ces coopérations ? La mer n'a pas de frontières physiques. Elle doit pouvoir être abordée dans le cadre de coopération le plus large possible.
Sont ici présents des sénateurs du Tarn, des Côtes-d'Armor, de la Manche, de Saint-Barthélemy et du Gard. D'autres sont en liaison avec nous via la visioconférence, dont Teva Rohfritsch, sénateur de la Polynésie française, rapporteur de cette mission instituée à l'initiative du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI) du Sénat, à qui je cède la parole.