Dans quelle mesure sommes-nous concernés par la stratégie nationale et par France 2030 ?
L'exploration des océans est dans les gènes de l'IFREMER. Le Centre national pour l'exploitation des océans (CNEXO) avait été créé pour cela. « Révéler et valoriser les ressources marines pour le bien être des sociétés humaines » et « protéger et restaurer l'océan » sont deux des raisons d'être de l'IFREMER. Nous sommes ravis de voir que l'océan est enfin mis à un haut niveau de priorité par un certain nombre d'instances nationales.
L'IFREMER est porteur, avec le CNRS mais aussi avec l'Institut de recherche pour le développement (IRD), acteur très important sur ces sujets, d'un programme de recherche annoncé dans le cadre de la stratégie nationale. Beaucoup d'incertitudes existent aujourd'hui sur les grands fonds. Un des enjeux consiste à faire toucher du doigt ce que l'on sait de ces environnements et ce que l'on ne sait pas.
Par ailleurs, l'IFREMER détient, au nom de l'État français deux contrats d'exploration dans les eaux internationales. C'est une activité qui génère un certain nombre de recherches.
S'agissant du démonstrateur, l'IFREMER est engagée avec des partenaires européens dans le cadre de la plateforme Joint Programming Initiative Ocean et d'un programme dénommé Mining Impact, qui en est à la version 2, dont l'enjeu est de mesurer l'impact d'un collecteur de nodules dans la zone de Clarion-Clipperton.
C'est pourquoi nous avons aussi, avec le Cluster maritime français, souhaité développer un pilote pour engager la discussion avec toutes les parties prenantes sur des bases scientifiques.
Ces deux projets sont au coeur des activités de l'IFREMER.