Il faut essayer d'avoir des initiatives concrètes. Nous avons mis en place depuis six mois un comité regroupant, au sein de l'IFREMER, les parties prenantes qui conseillent la direction générale de l'outre-mer. Ce comité comprend des associations, des ONG, des représentants des pouvoirs publics territoriaux et des acteurs du milieu économique, avec des intérêts divergents et des regards différents sur les mêmes sujets.
Un regard extérieur sur ces sujets nous intéressait. C'est pour nous une façon de connaître les questions que se pose la société.
Cette initiative est très importante. À l'opposé du spectre, je ne dresserai pas la liste des actions de vulgarisation mises en place. La note que je vous transmettrai reprend un certain nombre de points portant sur des actions très concrètes d'interaction avec la société, que ce soit au niveau scolaire, associatif ou des sciences dites participatives.
L'inclusion des communautés locales dans la stratégie relative aux grands fonds marins est coordonnée par l'IRD qui a un vrai savoir-faire sur ces sujets, l'IFREMER et le CNRS étant également impliqués. Les expertises menées en Polynésie doivent nous conforter sur le fait qu'on va aller dans le bon sens. Je ne peux en dire plus aujourd'hui.