Pardonnez-moi d'insister sur le sujet concernant les États océaniens insulaires : il ne faut bien évidemment pas exclure les ZEE de nos collectivités d'outre-mer, y compris au plan international.
Dans certains programmes internationaux européens et régionaux, les États voisins sont davantage soutenus concernant des problématiques insulaires que nos propres collectivités.
Je ne suis pas dans une démarche de revendication, mais j'appelle à ce que, sur le plan de la coopération dans le Pacifique, nos territoires ultramarins ne soient pas oubliés.
Une forme de course est engagée dans la zone internationale du fait de la pression de nations compétitives. Le secrétaire général adjoint à la mer nous a dit que nos ZEE seraient, pour reprendre son expression « étudiées dans une seconde étape du fait de la maîtrise liée à la souveraineté française ».
Néanmoins, il est souhaitable que, dans cette course internationale, davantage de protection et d'outils de recherche puissent être développés sur zone et au sein de nos collectivités. Je lance un appel au partage de ces développements dans nos territoires. On se souvient de l'exemple malheureux de Wallis et Futuna. Il est très important de considérer les problématiques des ZEE du Pacifique bien en amont.
Je propose que les autres questions techniques puissent être adressées par écrit à nos invités.