Nous sommes dans une bonne moyenne.
L'Allemagne a, depuis une vingtaine d'années, réalisé un effort de recherche tous azimuts bien plus conséquent que la France, pas seulement sur les grands fonds.
Mais la France peut être fière de la dynamique qu'elle déploie autour de ces sujets. On a une multiplicité d'organismes. Nous travaillons de concert, et c'est ce qui fait notre force.
La recherche française en général n'est pas bien dotée - et cela ne s'arrange pas -, mais la recherche sur les grands fonds n'est pas plus mal dotée que les autres. Les chercheurs français qui réalisaient leur thèse ou leur post-doctorat aux États-Unis dans les années 1960 ont été parties prenantes dans la découverte des grands fonds et de la tectonique des plaques. À leur retour en France, ils ont fait le forcing pour créer le CNEXO, dont est issu l'IFREMER. C'est un support important qui nous confère une certaine force de frappe.