L'ÉPIDE a vocation à accueillir les femmes au même titre que les hommes. Nous avons 1 008 places identifiées comme pouvant accueillir des femmes, soit 32 % de nos capacités, et 29 % de volontaires sont des femmes. Je crois donc que, si l'on veut augmenter le nombre de femmes volontaires à l'ÉPIDE, il faut leur réserver davantage de places dans les centres.
Nous avons aussi des actions comme l'accompagnement de la grossesse, avec ce que nous avons appelé « l'internat éclaté » : une jeune femme peut suspendre sa participation à l'ÉPIDE quand elle est enceinte, puis être accueillie en centre maternel avec son enfant le soir, tout en poursuivant sa participation à l'ÉPIDE pendant la journée. Le nombre de jeunes femmes concernées n'est pas considérable, mais le symbole est là. Nous montrons que nous les accueillons. Nous avons réuni des jeunes femmes en ateliers pour leur demander ce qui pouvait freiner la venue d'autres jeunes femmes : leur réponse a beaucoup porté sur les conditions d'accueil, sur le manque de places réservées aux femmes.