Intervention de Maxime Keshmiri

Mission d'information Culture citoyenne — Réunion du 23 mars 2022 : 1ère réunion
Échanges avec des membres ou anciens membres de conseils de jeunes : mme aya himer conseillère municipale déléguée au suivi des conseils enfants adolescents et jeunes et à la vie étudiante à mulhouse mm. lylien hubin membre du conseil départemental des jeunes de l'allier maxime keshmiri membre du conseil villeurbannais de la jeunesse mmes adjara ouedraogo membre du conseil parisien de la jeunesse et marie-pierre pernette déléguée générale de l'association nationale des conseils d'enfants et de jeunes anacej

Maxime Keshmiri, membre du conseil villeurbannais de la jeunesse :

Pour que d'autres jeunes s'engagent, il faut pouvoir leur expliquer de quoi il s'agit. Il faut contextualiser. Quand je dis aux jeunes que je fais partie du CDJ ou de l'Anacej, ils ne savent pas ce que c'est. Il y a un manque cruel d'information de la part des collectivités.

C'est grâce à mon père que j'ai pu connaître le CDJ. Beaucoup de jeunes ignorent que de telles structures existent. Par ailleurs, nombre d'entre eux s'interrogent sur l'intérêt de participer à de telles instances, d'autant que cela prend du temps et empiète sur les cours, etc. Ils n'ont pas tort : c'est beaucoup de temps, beaucoup d'engagement, mais c'est aussi magnifique !

La communication est quasi inexistante, hormis dans les journaux locaux. Les mairies et de nombreuses collectivités ne prennent pas la peine de se doter d'un conseil de jeunes ou ne valorisent pas assez les actions menées par ces conseils. Même Lyon, qui dispose d'un conseil de jeunes par arrondissement, n'est pas à l'Anacej. Il faut valoriser l'engagement et montrer de quoi sont capables les jeunes. De gros projets ont été mis en place. Hélas, ils ne sont pas exposés à la lumière du jour par les politiques territoriales.

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