L'alerte n'est jamais passée au rouge. Les OGZDS recensent les forces vives dès qu'une alerte est émise ou qu'une suspicion de danger apparaît, pour être prêt à répondre aux demandes éventuelles du corps civil.
Général Pierre Chavancy - À ce titre, plusieurs facteurs clés de succès sont à retenir :
· Le dispositif d'alertes hydrologique et météorologique permet une anticipation et une mobilisation précoces des unités militaires présentes ou disponibles. L'officier militaire local peut joindre Paris pour prévenir de l'imminence de l'événement.
· Par ailleurs, les militaires ne sont pas primo intervenants, certes, mais dans une logique d'urgence où des vies humaines sont en danger, l'armée intervient au plus vite.
· Des plans de zones à risque permettent une logique de planification, typique de l'administration militaire. Cela n'est pas partagé par beaucoup d'autres administrations à l'exception de la sécurité civile.
· L'IGA met en exergue dans son rapport une difficulté lié à la réforme administrative de l'Etat, avec un préfet de département responsable alors que la plupart des expertises de risques sont détenues au niveau régional.
· La coordination 3D qui reste perfectible. À ce titre, nous participons à un groupe de travail au SGDSN pour améliorer la coordination interministérielle.