Les fournisseurs de matériels d'acquisition des données sont aussi concepteurs de solutions de traitement des données ou travaillent avec des sociétés qui traitent ces données.
Pour notre part, nous avons un partenariat avec l'Institut de physique du globe, qui développe des algorithmes pour le traitement de données.
Cette question sera cruciale lorsque nous utiliserons notre flotte et lorsque nous ferons des acquisitions simultanées.
Le véritable problème sera l'interprétation des données. Nous avons de nombreux géologues et géophysiciens. En revanche, nous manquons de connaissances en biologie. C'est pour cela que nous avons embauché un jeune chercheur en biologie marine et en biologie des grands fonds. En taxonomie, en identification des faunes marines, nous avons des problèmes de compétences. Nous aurons dans ce domaine des difficultés à interpréter les données qui auront été recueillies.
Vous avez évoqué Ulyx. C'est un outil formidable, doté d'une autonomie telle qu'il est capable de revenir lorsqu'il repère une anomalie ou une zone d'intérêt et d'être stationnaire, ce qui n'est pas fréquent pour un robot autonome sous-marin. La France est donc bien équipée, même si le matériel peut encore être considéré comme du prototype.