Maintenant que le vote est intervenu, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, permettez-moi à mon tour insister sur la gravité de la situation que vient de décrire Mme Sittler.
Vous connaissez l'importance de l'aéroport de Strasbourg pour la desserte de la capitale européenne. Or la compagnie low cost qui la desservait a décidé, du jour au lendemain, de s'installer du côté allemand, à dix kilomètres de la frontière, parce que les conditions administratives y sont plus simples. Nous, Alsaciens, devons donc payer de plus en plus cher les billets vers les destinations européennes, ce qui ne représente pas, globalement, une très bonne opération pour l'État.