On pourrait s'inspirer du système de co-commissariat aux comptes qui fonctionne dans l'audit et a permis de préserver un bon niveau de concurrence, en obligeant les grandes entreprises à recourir à deux commissaires aux comptes. Dans d'autres pays, où ce système n'existe pas, on constate une dépendance plus forte aux quatre grands cabinets d'audit anglo-saxons.
Cette approche pourrait être transposée aux agences de notation. Le règlement prévoit déjà pour les produits structurés une double notation. Il me semble que ce système est plus susceptible d'encourager la concurrence que la création de niches fiscales, qui par ailleurs poserait problème au niveau international.
A terme, ce qui comptera, c'est la crédibilité de la notation.