Nous sommes très vigilants sur ce sujet. Les collectivités territoriales doivent impérativement trouver à se financer, d'autant que la taille de ce marché - les besoins sont évalués à environ 20 milliards d'euros par an- -n'est pas susceptible d'entraîner un risque systémique. L'attitude des banques s'explique par le retrait de Dexia, qui assumait 40 % de ce marché, et une réticence des banques à prendre le relais. Nous avons cependant obtenu des engagements de leur part. Le gouvernement pour sa part s'est engagé à fournir 5 milliards d'euros, dont 2 milliards sont débloqués. Nous faisons attention à ce que les banques n'en profitent pas pour se désengager : le marché obligataire peut être un recours, mais il ne doit pas être le seul. Je peux vous assurer de notre grand volontarisme à ce sujet.