Il est évident pour nous que les adultes doivent être présents dans l'établissement, occuper le terrain pour ne pas laisser l'élève seul et ainsi l'accompagner au bon moment. Ce qui est redoutable dans le harcèlement comme dans tout phénomène de violence, c'est quand le jeune est seul, sans personne, sans adulte disponible vers qui se tourner. Le référent en mairie, pourquoi pas, mais en démultipliant les intervenants on peut porter atteinte à la visibilité et à la compréhension des dispositifs existant, même si cela peut être une aide pour la famille qui se tournera plus facilement vers un référent clairement identifié en mairie.
On le voit bien, il faut travailler ensemble, travailler sur les relais et donc les numéros d'appel peuvent être utiles, mais on n'a pas toujours de retour, il peut y avoir une certaine opacité.