Intervention de Nathalie Andrieux-Hennequin

Mission d'information sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement — Réunion du 9 juin 2021 à 16h35
Audition des représentants des syndicats de l'enseignement

Nathalie Andrieux-Hennequin, assistante sociale, membre du bureau national de la FSU :

On connaît cette association, mais il existe aussi des casiers, des boîtes aux lettres dans l'établissement pour voir l'infirmière ou l'assistante sociale, qui sont des personnes que les enfants connaissent. Ce qui m'inquiète, c'est qu'à force de mettre des numéros partout, on risque de ne pas répondre à des SOS lancés et nous préférons que des personnels puissent recevoir l'enfant, que ce soient des fonctionnaires avec des obligations, des missions, une formation ad hoc. Cette situation nécessite une réponse et des moyens publics et pas seulement de la bonne volonté, avec un endroit, à l'école, où chaque enfant peut dire que cela ne va pas.

Notre inquiétude, car c'est un sujet de santé publique, est que l'on cherche à remplacer les moyens du service public par des associations. On pense qu'il faut un projet d'équipe certes en lien avec les associations, mais un projet qui soit discuté et ne soit pas imposé, qui s'adapte à l'établissement. En effet, avoir subi du harcèlement ne suffit pas pour être en capacité de bien traiter et de prendre en charge le SOS. C'est, pour nous, au service public avec des personnes qualifiées de répondre, personnels dont c'est la mission d'intervenir.

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