Je voudrais revenir rapidement sur la question de la prééminence de l'anglais. Comme vous le savez, l'Irlande et Malte, qui sont les deux pays européens où l'on parle anglais, n'ont pas demandé que l'anglais soit langue officielle de l'Union. Comment justifier alors auprès de la Cour des comptes de l'UE les frais de traduction et d'interprétariat vers l'anglais ? Par ailleurs, pourquoi ne pas essayer de promouvoir de façon plus systématique des cours de français pour les parlementaires européens et le personnel de l'UE ? Cela serait très utile, et nous pourrions l'organiser avec l'Alliance française. En effet, je ne comprends pas pourquoi on entend parler anglais partout dans les couloirs à Bruxelles, alors qu'il s'agit d'une capitale francophone.