Je remercie le rapporteur de la qualité de son travail, sur un sujet qui n’est pas simple, mais qui est extrêmement important pour nos territoires.
À titre personnel, je n’ai pas voté la loi Climat et résilience, mais je partage l’absolue nécessité d’avoir une vision globale de la consommation de nos espaces fonciers. On ne pourra pas continuer à consommer 30 000 hectares par an sans aller droit dans le mur du point de vue de l’agriculture, de l’alimentation et de la biodiversité.
Toutefois, cette évolution se fait à un rythme très inégal selon les territoires. La mutualisation des surfaces des grands projets paraît évidente, mais n’est pas aussi simple qu’on pourrait le penser : ces derniers sont essentiellement réalisés dans les zones urbaines, mais une partie d’entre eux seront mis sur le compte des territoires ruraux.
Je veux parler non pas de l’objet de la loi, mais de l’opacité et de la difficulté de sa mise en œuvre. J’ai rarement vu un texte aussi technocratique.