Monsieur le ministre de la santé et de la prévention, cinq cents jours : c’est le nombre de jours qu’il nous reste avant la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.
La parade nautique, au cours de laquelle les 10 000 athlètes défileront sur six kilomètres, constitue un lourd défi en matière de sécurité. Le budget de 8 milliards d’euros, dont on annonçait la maîtrise, semble de plus en plus difficile à tenir. Or la France n’a pas droit à l’erreur.
Ma question porte sur une autre difficulté, relative à la situation et à la capacité d’accueil des hôpitaux pendant le déroulement des jeux Olympiques à l’été 2024.
Pour ce qui concerne les athlètes et leurs accompagnants, dont le nombre total s’élève à 15 000, un centre de santé sera créé en lien avec l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Pour autant, que compte faire le Gouvernement pour les plus de 10 millions de visiteurs attendus ?
En temps normal, les hôpitaux parisiens peinent à fonctionner. Les services d’urgences sont débordés et trop de lits de chirurgie sont aujourd’hui fermés. En plein été, les équipes médicales sont de surcroît réduites en raison des congés.
Gouverner, c’est prévoir.
Aussi, monsieur le ministre, qu’avez-vous prévu pour assurer le fonctionnement des hôpitaux parisiens et pour que ceux-ci puissent faire face aux soins courants et à l’afflux de visiteurs pendant les jeux Olympiques ?