Ce point mérite d’être examiné.
Nous attendons aussi la mise en place d’une sorte d’agrément des bureaux d’études qui accompagnent les communes. Car, pour le dire de manière triviale, certains ont la main un peu lourde, autant dans les études qu’ils fournissent que dans le nombre de points incendie qu’ils proposent d’installer.
Comme dans d’autres domaines, un agrément ministériel permettrait de juger de la probité de ces bureaux d’études, le mieux étant encore ce que nous avons obtenu en Seine-Maritime à force de revendications : la mise à disposition d’agents par le Sdis pour mieux accompagner les collectivités dans la définition de leur schéma communal.
Une autre piste évoquée dans le rapport d’information de nos collègues consiste à évaluer et à comparer les coûts assumés, d’un côté, par les Sdis et, de l’autre, par les communes. Il s’agit dans les deux cas d’argent public ; nous veillons tous à ce qu’il soit utilisé le mieux possible. Parfois, il est préférable d’équiper les Sdis et de les autoriser à réaliser des investissements qui ne pèseront pas sur les communes, lesquelles contribuent à leur financement.