Surtout, en prévoyant l’ouverture de droits dès lors que les salariés disposent d’une carrière complète, on oublie tout de même un peu les femmes…
En effet, les emplois à temps partiel sont occupés à 80 % par des femmes, dont la carrière est hachée du fait d’interruptions. Elles sont environ 20 % à attendre l’annulation automatique de la décote à 67 ans pour l’ouverture de leurs droits. Ce dispositif crée donc une distorsion inéquitable pour les salariés qui n’ont pas une carrière complète, et qui sont le plus souvent des femmes.