Il est vrai que, depuis le conflit en Ukraine, qui a des conséquences sur le coût de l’énergie, les Français ont une opinion plus favorable à l’égard du nucléaire.
Cependant, les risques sont toujours les mêmes : risque technologique, risque terroriste, risque de submersion à moyen terme, ou encore risque d’assèchement des fleuves. Je pense également aux risques liés à la dépendance vis-à-vis de pays instables et autoritaires pour l’approvisionnement en uranium.
Madame la ministre, la stratégie du Président de la République est, à mes yeux, une sorte de fuite en avant, qui coûtera des milliards d’euros aux Français, sans garantie en matière de sécurité et, hélas ! sans débat démocratique sur ce qui relève pourtant d’un choix de société.