Comme mon collègue du Cantal, Stéphane Sautarel, je souhaite attirer votre attention, madame la ministre, sur les situations différenciées des professionnels de santé et du secteur médico-social au regard de l’attribution de la prime résultant du Ségur de la santé.
Dans le contexte de crise sanitaire que nous avons connu, et en réponse à l’immense mobilisation des personnels d’accompagnement des personnes fragiles durant cette période, le Gouvernement a accordé successivement à certaines catégories professionnelles la prime dite Ségur, d’un montant de 183 euros. Ces décisions ont permis de souligner la reconnaissance nationale pour les efforts considérables fournis et de revaloriser des professions dont l’attractivité a beaucoup diminué ces dernières années.
Toutefois, bien des frustrations ont été ressenties par les personnels exclus du bénéfice de cette prime : certains professionnels de services sociaux et de prévention en santé – par exemple, les infirmiers qui instruisent les demandes d’allocation personnalisée d’autonomie (APA) – et nombre de professions administratives, techniques et logistiques du secteur social et médico-social.
Les conséquences de ces inégalités se révèlent pénalisantes et démoralisantes pour les personnes concernées, renforçant le désintérêt pour certaines professions, là où les besoins sont pourtant réels et constatés.
Je souhaite savoir comment le Gouvernement envisage d’harmoniser les revalorisations salariales de ces différentes professions.