Cet amendement vise à intégrer des solutions fondées sur la nature et la recherche appliquée sur la forêt et le bois, en s’appuyant sur les fonctionnalités des écosystèmes. Ces solutions permettent de bénéficier d’un gain net sur la résilience des forêts et de réduire le risque d’incendie, tout en apportant un bénéfice à la biodiversité locale.
Mes chers collègues, je vous propose cet amendement dans le souci de renforcer la traduction législative de la recommandation n° 9 du rapport sénatorial d’information Feux de forêt et de végétation : prévenir l ’ embrasement, dont est tirée la présente proposition de loi.
Il peut s’agir de la diversification des essences, de la plantation de forêts mélangées, en évitant les monocultures dans les plantations à vocation principale de production de bois, et d’actions de restauration. Ces forêts, plus résilientes face à de multiples aléas ravageurs, tels que les sécheresses et les tempêtes, sont en meilleure santé et donc moins combustibles.
Cet amendement s’inscrit dans la lignée de la note du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et de la Société botanique de France, ainsi que du rapport intitulé Les solutions fondées sur la nature pour les risques gravitaires et incendie en France du comité français de l’UICN.
Enfin, cet amendement contribuerait, s’il était adopté, à apporter des réponses pertinentes et durables au risque incendie qui est accentué par le changement climatique, tout en protégeant la biodiversité.