Comme nous l’avions proposé à l’article 1er, cet amendement a pour objet d’associer plus largement le monde agricole à la concertation sur le risque incendie.
Cela a été dit, il est nécessaire de construire des synergies avec le monde agricole pour lutter plus efficacement contre le risque incendie. Encore une fois, nous pensons que d’autres acteurs agricoles, en complément des chambres d’agriculture, peuvent apporter des éléments intéressants à la concertation.
Cet amendement vise donc à prévoir la participation des organisations professionnelles agricoles, notamment les organisations représentant le pastoralisme, à la concertation prévue à l’article 21 sur les plans de massif.
Nous l’avons dit, il est intéressant de prendre en compte la diversité des agricultures et des systèmes agricoles pour une gestion du risque incendie efficace, en particulier le pastoralisme, qui permet de concilier production agricole et débroussaillement.
Sur de nombreux territoires, les acteurs des systèmes pastoraux participent déjà, avec efficacité, à la lutte contre le risque incendie, en partenariat avec l’ONF ou des collectivités. Il est donc légitime de les associer à la concertation, et ce d’autant plus qu’ils souffrent d’un manque accru de soutien des politiques publiques, notamment du fait de la déclinaison française de la politique agricole commune.
Cette tendance va à rebours de la prise en compte des enjeux de biodiversité, de production agricole durable, mais aussi de gestion du risque incendie. Il nous faut donc l’enrayer, comme tend à le prévoir cet amendement.