Sur cet article, j’avais déposé un amendement qui a été jugé irrecevable, car relevant du code de la route, donc du domaine réglementaire.
Je mène ce combat depuis longtemps, depuis que les cendriers ont disparu des voitures neuves.
En 2019, j’avais alerté le Gouvernement, dans une question écrite, sur les nombreux départs de feux qui sont causés par les mégots que l’on jette par les fenêtres des voitures.
À l’époque, il m’avait été répondu que remettre, comme je le souhaitais, les cendriers dans les voitures rendrait contre-productif le message envoyé à la population dans le cadre de la lutte contre le tabagisme. Or ces questions ne sont, selon moi, aucunement liées.
Aujourd’hui, soit les cendriers sont proposés en option payante, soit les voitures neuves en sont dépourvues. On sait aussi que les chewing-gums, dont la durée de détérioration est très longue, sont jetés par les fenêtres, notamment faute de cendrier dans les voitures.
Obliger les constructeurs à remettre des cendriers dans les voitures est une mesure de bon sens. Je regrette qu’elle n’ait pu être adoptée, même si je comprends là encore – la mesure relève du domaine réglementaire –, le fondement de l’irrecevabilité qui la frappe.
Sur cette question également, je me fendrai donc d’un courrier auprès du ministre concerné, pour tenter de faire évoluer la réglementation et lutter contre le puissant lobbying des constructeurs automobiles.