Ce n'est pas la notion de patron qui est ici déjugée, mais bien la manière dont cette fonction est désincarnée et déshumanisée.
Vous affirmez que le dialogue social existe, mais je vous invite à aller interroger les juges des prud'hommes sur les difficultés qu'ils rencontrent face à l'augmentation des contentieux.
Madame la ministre, mettez-vous à la place de ces hommes et de ces femmes : comment défendriez-vous vos intérêts particuliers et la négociation collective face à un outil totalement dématérialisé et déshumanisé ?
Si nous voulons offrir à ces travailleurs un levier et une béquille, il serait bon de voter au moins l'article 1er. Je remercie donc mes collègues du groupe Les Républicains de bien vouloir faire ce petit geste ! §