Tout d'abord, monsieur le ministre, je ne répondrai pas à vos propos sur l'Arenh, car examinerons tout à l'heure un amendement sur le sujet.
Ensuite, je voudrais rappeler que tout le monde s'assoit aujourd'hui sur le droit européen, sauf la France ; nous avons ce débat depuis déjà deux ans.
Les Portugais et les Espagnols nous ont montré la voie en obtenant une dérogation. Les Allemands, eux, n'en ont pas eu besoin : ils nous ont encore tordu le bras voilà quinze jours en nous convainquant de signer une « réformette » du marché européen de l'énergie qui maintient l'avantage de l'industrie allemande au détriment de la nôtre…
Nos voisins s'assoient sur le droit européen à chaque fois qu'ils doivent protéger leur industrie, ce qui ne semble déranger personne. En revanche, quand il s'agit de la France, il faut absolument rester dans les clous du droit européen ! Nous sommes pourtant le dernier pays à le respecter.