Monsieur le ministre, je souhaite me faire confirmer ce que vous avez dit sur le TRV, le tarif de marché et la grande fluctuation des prix. Vous avez évoqué les boulangers, mais ils ne sont malheureusement pas les seuls concernés.
Je pense qu'il est important d'envoyer un message aux publics concernés. Un certain nombre de fournisseurs ont écrit à l'automne dernier à leurs abonnés pour leur dire qu'ils ne pouvaient plus pratiquer les tarifs qui les liaient de manière contractuelle. Les prix se sont envolés et ont été multipliés parfois par cinq, six, sept ou huit, ils leur ont proposé de signer de nouveaux contrats, parfois des contrats triennaux, qu'ils disent aujourd'hui ne plus pouvoir modifier. Je le dis, car il va falloir clarifier la situation auprès de ce fournisseur, dont le nom est composé de trois lettres et dont on parle beaucoup aujourd'hui.
Vous l'avez dit, soit le fournisseur reverra ses conditions – on nous dit que cela n'est pas possible ; je l'entends –, soit l'État compensera, mais il faut le dire aujourd'hui, parce que des entreprises sont concernées. L'État doit envoyer un message pour garantir un traitement équitable de toutes les situations, dont les entreprises ne sont pas responsables.
J'attire votre attention sur ce sujet majeur, monsieur le ministre.