Les monopieux enfoncés dans le sol, qui soutiennent les éoliennes posées, pèsent jusqu'à 2 000 tonnes. Un flotteur peut peser jusqu'à 4 000 tonnes aujourd'hui, ce qui est vraiment très lourd.
Je voudrais évoquer la phase « opération et maintenance » : nous parlons beaucoup de la phase de construction, mais cette partie ultérieure génère aussi énormément d'activité pour les ports, ainsi qu'une activité locale, puisque des équipes se rendent quotidiennement sur site, en bateau, pour les opérations de maintenance. Cette phase crée un énorme gisement d'emplois et d'activités non délocalisables, contrairement à la phase de construction, qui nécessite d'énormes emplacements de chantier - des yards - que nous n'avons pas toujours, ou seulement en partie, en France.