Il faut revenir à des choses simples : on le voit bien, une formation particulière est nécessaire pour un type d'enseignement particulier, celui dans le primaire.
Je propose d'appeler les choses par leur nom : l'école supérieure du professorat des écoles devrait s'appeler « école normale ». Contrairement à ce que j'ai entendu, il ne s'agit pas d'un retour en arrière.
J'ai moi-même commencé mes études supérieures dans une unité de formation et de recherche (UFR), sous la responsabilité d'un directeur, avant que cela redevienne une faculté dirigée par un doyen : je ne suis pas sûr que l'évolution de cette dénomination ait constitué une régression très importante.
Tout au contraire, un changement de nom apporterait davantage de clarté, ce dont la formation a besoin aujourd'hui.
La formation des professeurs a également besoin de davantage d'efficacité et de repères. Que les étudiants qui entament leur cursus dans ces écoles normales – je souhaite vraiment qu'on les appelle ainsi – puissent valider, après des formations supplémentaires, un diplôme de niveau master, c'est important, mais ne perdons pas de vue l'essentiel : la formation de ces maîtres dont notre école publique a besoin.