Ils ont prêté serment de servir et de défendre la loi – cette loi que nous votons au Sénat – revêtus de cet uniforme. Nombre d'entre eux le portent au quotidien.
Mes chers collègues, madame la secrétaire d'État, nous avons une dette envers eux lorsqu'ils sont agressés, une dette d'honneur aussi lorsque leur honneur est injustement attaqué.
Défendons-les !
Défendons-les avec des mots, en ne cédant rien aux discours pleins d'ambiguïtés.
Défendons-les avec des actes, en leur donnant les moyens d'exercer leur mission.
Défendons-les aussi, madame la secrétaire d'État, en faisant preuve de constance et de cohérence.
On ne peut pas donner raison aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes, pour, le surlendemain, combattre ceux de Sainte-Soline. Tout se tient ou rien ne tient.
Mes chers collègues, défendons nos forces de l'ordre. Exprimons-leur notre gratitude, quelles que soient nos travées. Ce qu'ils représentent transcende tous nos clivages et l'ordre n'appartient à aucun parti, si ce n'est celui de la République.
Nous devons être à leurs côtés et leur exprimer la gratitude, la reconnaissance de la République, celle de la nation que nous servons et qu'ils servent quotidiennement, bien souvent et de plus en plus fréquemment, au péril de leur vie. §