Chacun connaît la difficulté du métier de policier, de ces policiers détenteurs de missions de service public, qui doivent faire face à des situations créées par des choix politiques, dont ils ne sont nullement responsables.
Vous le savez, c'est au soir du 49.3 que le climat a changé. La tension a atteint un sommet, la colère a explosé. C'est un fait, vous ne pouvez le nier.
Des feux ont été allumés, des projectiles lancés, des membres des forces de l'ordre blessés et nous le regrettons, bien entendu. Nous avons toujours condamné – je l'ai toujours fait – l'action des groupes violents qui caricaturent et pourrissent le mouvement social.