Je pense tout autant au désespoir d'une partie de notre jeunesse, entre perte de repères et écoanxiété, et à celui des territoires périphériques en voie de paupérisation, dont le mouvement des « gilets jaunes » était en fait l'expression. Je tiens à leur dire que la violence n'est jamais la solution.
Quelle image donnons-nous au monde aujourd'hui ? Une chose est sûre, nous n'apparaissons pas comme le pays de la liberté.
Il faudra s'attaquer rapidement à ces problèmes pour éviter que la violence ne se déchaîne systématiquement sur les forces de l'ordre et n'aboutisse à des tragédies que – je le crois – personne ici ne souhaite.