Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, ce débat nous donne l'occasion de revenir sur le sujet, essentiel pour les collectivités locales, de l'éclairage public, et sur l'importance des factures énergétiques dans leur budget global.
La conversion des parcs lumineux vers des systèmes innovants de LED est non seulement indispensable, mais encore urgente : aujourd'hui, 40 % des installations d'éclairage ont plus de vingt-cinq ans et sont particulièrement polluantes et énergivores.
C'est un gain immédiat pour les finances communales, puisqu'elles peuvent faire jusqu'à 80 % d'économies sur leurs factures énergétiques.
C'est aussi un gain pour l'environnement, pour la biodiversité et pour la santé humaine.
Contrairement à d'autres investissements de moyen et long termes, le gain énergétique et environnemental d'une conversion accélérée du parc sur le territoire serait immédiat.
Pourtant, ces projets ne représentent que 28 % des crédits alloués par le fonds vert, comme vous l'avez rappelé, madame la secrétaire d'État, et comme il ressort des chiffres communiqués la semaine dernière par la Première ministre et par vous-même. Certains s'en réjouissent, mais je pense que c'est trop peu.
Pourquoi, madame la secrétaire d'État, avoir choisi d'intégrer les subventions à l'éclairage public dans ce fonds vert, en concurrence avec d'autres projets ? Il y a urgence à éclairer mieux pour réduire les nuisances évoquées ce soir.
Ce potentiel immense de rénovation, dont les bénéfices sont immédiats, aurait dû être prioritaire : la rénovation serait déjà bien engagée à l'heure où nous avons ce débat…