Je salue cette « bivalence Paccaud » !
Pour compléter les propos de Cédric Vial, ce dispositif réglerait bien des problèmes dans les tout petits collèges. Aujourd’hui, en effet, des professeurs passent beaucoup de temps dans leur voiture pour se rendre d’un collège à l’autre, alors qu’ils ont souvent une formation complémentaire, une licence, qui leur permettrait d’enseigner deux disciplines proches.
Si nous voulons que les professeurs se sentent bien, en particulier dans les territoires ruraux dont nous reparlerons lors de l’examen des articles 8 et 9, qu’il y ait moins de turn-over et que les jeunes professeurs, à peine arrivés dans leur nouveau poste, n’aient pas pour unique envie de repartir, il faut donc leur proposer des perspectives intéressantes ; la bivalence en fait partie.
Alors, monsieur le ministre, vous nous dites que cela existe déjà, mais c’est la formule habituelle du 110, rue de Grenelle ! Chaque fois qu’une proposition nouvelle est faite, on nous répond soit que c’est impossible soit que cela a déjà été fait. L’amendement d’Olivier Paccaud qui a donné lieu à cet article permet de préciser davantage les choses, en faisant de la bivalence – sur la base du volontariat, comme il l’a bien dit – un moyen de construire un métier quelque peu différent : cela serait fort utile, en particulier dans les collèges ruraux.