Monsieur le ministre, je ne dis pas que la France ne doit pas agir. Je dis que les conditions dans lesquelles elle le fait aujourd’hui aggravent la situation. Le visa Balladur en est un parfait exemple : il ne fait qu’aggraver le fossé qui existe entre les différentes îles comoriennes. Il est grand temps de l’abroger ! (Applaudissements sur les travées du groupe CRCE. – MM. Daniel Salmon et Serge Mérillou, ainsi que Mme Esther Benbassa, applaudissent également.)