Pour notre part, nous sommes favorables au sous-amendement n° 27, qui vise à modifier l'amendement présenté par M. le rapporteur.
D'ailleurs, que l'avis du Gouvernement sur le sous-amendement ne soit pas favorable constitue un bel aveu s'agissant de sa volonté de réglementer, mais aussi de disposer de critères bien plus uniformes et objectifs entre les différentes banques et les différents clients !
Néanmoins, je regrette que cet amendement ait été présenté. En toute franchise, si la souscription de l'offre spécifique ne peut seule faire obstacle à l'ouverture ou au maintien d'une autorisation de découvert, il me semble que la banque trouvera un autre argument et, dans les faits, cela ne changera rien. À mon sens, notre proposition relève non pas du droit au crédit, mais véritablement de la vie pratique et de cas concrets, comme ceux qui ont été évoqués par Christian Bilhac.
Il s'agit d'éviter qu'une personne ayant signé un chèque de 60 euros le 12 du mois ne voit celui-ci rejeté, lorsqu'il est encaissé le 22 du mois alors que son compte est débiteur, en lui permettant de bénéficier d'une autorisation de découvert minime afin d'éviter des incidents et les frais qui leur sont liés.
Pour notre part, nous voterons contre l'amendement présenté par M. le rapporteur.