Après l'hydrogène bleu, l'hydrogène gris, l'hydrogène vert et l'hydrogène rose, vous m'interrogez au sujet de l'hydrogène dit « blanc », qui existerait à l'état natif.
La mise à jour de notre ambitieuse stratégie hydrogène nous conduit à étudier toutes les méthodes existantes : il convient bel et bien d'accroître nos capacités de production.
Au-delà de l'électrolyse, à laquelle j'ai fait référence, nous envisageons la production par voie de biomasse. L'enjeu d'usage dont il s'agit est absolument considérable : nous aurons largement besoin de la biomasse, notamment pour voler propre demain.
De même, nous étudions la possibilité d'employer l'hydrogène natif, issu de l'extraction minière. L'hydrogène a d'ailleurs été inclus dans le code minier dès 2021 et nous avons identifié quelques projets. On ne saurait évidemment préjuger de leur instruction : l'État doit déterminer, selon le code minier, l'ampleur du potentiel de gisement, les fondamentaux économiques et les bénéfices environnementaux réels. Nous nous attacherons bien sûr à remplir ces trois conditions.