Je réagirai en quelques mots à la prise de parole de notre collègue Pascal Savoldelli. Il faut dire les choses jusqu’au bout : qu’il y ait moins de lieux de retrait d’espèces, notamment de distributeurs automatiques de billets, n’empêche pas l’optimisation de ces derniers.
Je m’explique : en milieu urbain, il y a souvent pléthore d’offre dans un périmètre très restreint. Les banques disent que cela coûte cher, et l’installation, l’entretien et l’alimentation des DAB coûtent, en moyenne, le même prix. Sur ce point, je ne vous rejoins donc pas.
Ce qu’il faut, c’est disposer d’un maillage équilibré, avec des distributeurs automatiques de billets, mais aussi de nouvelles formes de distribution et de retraits d’espèces. Nous devons parvenir à « zéro zone blanche » sur le territoire national en matière d’accès aux espèces.
Pour cela – j’aurai l’occasion de le redire –, il nous faut aller plus loin et cartographier en temps réel les évolutions. Il est normal que les choses évoluent là où s’installent des populations nouvelles et que des accès nouveaux soient créés.
Étant donné que des moyens nouveaux peuvent remplir peu ou prou la même fonction que les DAB, je puis entendre que l’on réorganise les moyens d’accès et de distribution. Le chiffre brut d’une baisse des distributeurs ne signifie pas forcément que le niveau de service s’est réduit, en tout cas sensiblement.