Je tiens à ce propos à rappeler – même si vous le savez, madame Billon – que le ministre de l’éducation nationale et moi-même nous sommes pleinement emparés de ce sujet de l’éducation à la sexualité. Vous avez raison de rappeler que les dispositions de la loi du 4 juillet 2001 qui imposent trois séances d’éducation à la sexualité tout au long du parcours scolaire sont peu appliquées – dans seulement 15 % des établissements scolaires.
C’est pourquoi nous avons fait figurer cette mesure dans le plan « Toutes et tous égaux » que j’ai présenté en Conseil des ministres le 8 mars dernier. Ainsi, on pourra la rendre pleinement effective, selon deux axes : le contenu de ces séances et leur mise en œuvre.
Depuis lors, nous avons entamé un large travail entre ministères concernés, mais aussi avec les associations, pour faire en sorte que l’ossature soit bonne et que le ministère de l’éducation nationale maîtrise pleinement cette éducation à la sexualité. Le plan « Toutes et tous égaux » prévoit aussi la publication de données quantitatives qui amélioreront la visibilité de l’application de cette loi, car l’on sait bien que, comme j’aime souvent à le dire, ce qu’on ne compte pas ne compte pas ! Il faudra en tout cas bien suivre la stricte application de ces dispositions.
Je voulais rappeler cet engagement et notre détermination à offrir cette éducation à la sexualité, qui, comme vous l’avez rappelé, est absolument fondamentale.