Monsieur le sénateur Mizzon, s’inscrivant dans une logique partenariale avec le monde agricole, la gendarmerie nationale décline, à l’échelon national et dans chaque territoire, une politique de sécurité ambitieuse en matière de lutte contre les atteintes aux exploitations agricoles. Elle comprend plusieurs volets, de la prévention à la répression en passant par l’accompagnement des victimes.
Localement, comme à la compagnie de Boulay-Moselle, les exploitants agricoles peuvent bénéficier de l’accompagnement des correspondants sûreté, présents au sein de chaque brigade de gendarmerie, pour disposer de conseils de sécurisation.
À l’échelon départemental, la gendarmerie propose gracieusement l’expertise de ses référents sûreté en matière de sécurisation des exploitations agricoles et d’accompagnement à la mise en place de dispositifs de vidéoprotection.
La gendarmerie informe également sur les phénomènes d’appropriation et diffuse les bonnes pratiques lors des réunions d’information au profit des représentants de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles et des Jeunes Agriculteurs.
De plus, la gendarmerie s’investit dans le traitement judiciaire des atteintes aux exploitations agricoles. Les enquêtes diligentées par les unités de police judiciaire de la gendarmerie permettent de donner un coup d’arrêt aux activités de groupes criminels.
Au niveau central, un suivi particulier de ces atteintes est effectué par le service central de renseignement criminel de la gendarmerie et permet d’en dresser des analyses opérationnelles, qui sont relayées vers les échelons territoriaux de commandement de la gendarmerie. La direction générale de la gendarmerie nationale adapte la réponse de la gendarmerie aux besoins de sécurité exprimés par la profession.
Actuellement, dans un souci constant d’amélioration de la prise en charge des victimes, la gendarmerie développe un dispositif de prise de plainte en mobilité, c’est-à-dire au domicile du plaignant, permettant ainsi aux agriculteurs victimes de déposer plainte sans avoir à se déplacer en brigade de gendarmerie.
J’ajoute que les 200 brigades nouvelles qui seront annoncées en juin et juillet permettront de renforcer ces dispositifs, plus particulièrement en ruralité et auprès des agriculteurs.