Mon collègue François Bonhomme et moi-même ne sommes pas souvent d’accord, mais, sur ce point, je le rejoins entièrement : il s’agit là d’un sujet de santé publique et d’un sujet de fond. Va-t-on laisser notre jeunesse seule face à ces influenceurs et, ce faisant, encourager encore et encore l’obésité ? Actuellement, 17 % des jeunes de 6 à 17 ans sont victimes de surpoids, dont 4 % sont obèses. Cela n’est pas sans poser de nombreuses questions, d’autant que les personnes touchées comptent souvent parmi les plus défavorisées, comme je l’ai souligné précédemment.
Il faut agir. Nous faisons face à une épidémie, à un véritable problème de société qui nous coûtera très cher, financièrement, mais aussi socialement, du fait des difficultés d’employabilité et des autres problèmes connexes. Je lance ainsi un appel en faveur de ces personnes en danger. Il faut agir rapidement sur ce sujet.