Notre groupe votera cette proposition de loi. Nous le ferons, car, comme nous l’avons dit d’emblée dans la discussion générale, elle va dans le bon sens, dans le sens d’un encadrement un peu plus abouti du monde des influenceurs et de leur activité. Je tiens à ce propos à remercier Mme la rapporteure pour son travail.
En revanche, j’ai un énorme regret : il me semble que, ce soir, on a eu un refus d’obstacle sur certains points. Plein de pratiques néfastes auraient dû être interdites. On en a déjà beaucoup parlé ; je ne reviendrai donc que sur le sujet des aliments trop salés ou trop sucrés. Il s’agit d’un vrai problème de santé publique, qui touche les plus défavorisés, mais induit aussi des coûts élevés pour la sécurité sociale, comme cela a été relevé dans cet hémicycle à de nombreuses occasions. Si l’on n’agit pas sur le fond, clairement, on n’aura pas de résultats.
Il faut donc prendre ce texte comme un galop d’essai ; c’est un peu ce qu’a avancé aussi Mme la rapporteure. Ce sera une première loi d’encadrement. Mais nous ne pourrons pas nous arrêter au milieu du gué. Derrière ce texte se pose toute la question de la publicité, de cette publicité qui induit des modes de consommation et qui, ainsi, oriente la société. Il faudra prendre cette question à bras-le-corps dans les années à venir si nous voulons réorienter notre mode de vie, notre consommation, vers un monde plus durable.