Les 66 hectares sont une moyenne. Or les moyennes cachent beaucoup de diversité. Il faut donc regarder les choses dans le détail.
Vous évoquez la compétitivité. Or vous savez qu'il existe une certaine relativité dans les prix. Vous dites que le bio devrait être compétitif. Mais il l'est déjà, à condition que l'on fasse payer à l'autre agriculture ses externalités négatives !
Effectivement, le bio paraît plus cher de prime abord, puisque c'est le contribuable et la collectivité qui payent in fine les externalités négatives, tous les problèmes d'eau et les problèmes sanitaires liés à un type d'agriculture. Mais il existe une relativité de la compétitivité ; j'aimerais bien qu'on l'admette ici. Il me semble en effet fondamental de ne pas toujours externaliser les coûts vers le contribuable.