En 2014, nous avions demandé au ministre Le Foll une étude pour évaluer les externalités négatives. Cette étude, réalisée partiellement par l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et l'Institut technique de l'agriculture biologique (Itab), a été reprise.
La réhabilitation de la qualité de l'eau polluée par les pesticides et les nitrates est de l'ordre de l'ordre de 1 milliard d'euros à 1, 5 milliard d'euros chaque année. On sait aussi que les pollinisateurs, qui ont un rôle économique, vont mal en raison d'un certain type d'agriculture. Une fois que nous disposerons de l'ensemble des chiffres, comme le soulignait à juste titre Daniel Salmon, il apparaîtra clairement que les produits bio coûtent moins cher que les produits conventionnels.