Il peut y avoir des questions d'accès à l'eau, de potentiel agronomique, de modèle agricole. Bref, s'enfermer dans une définition législative contribue à une forme de rigidification. C'est un peu un mal français.
À mon sens, on a plutôt besoin de regarder territoire par territoire les mesures qui seraient utiles. Vous avez évoqué les Maec, qui peuvent être une première réponse, mais il s'agit d'outils de compensation. Or nous avons besoin aussi de penser la transition de ces modèles, et c'est tout l'objet du travail que nous sommes appelés à faire.
La question n'est pas tant de compenser leurs difficultés que d'imaginer le modèle sur lequel ces types d'agriculture, dans ces zones intermédiaires, peuvent fonctionner.
Je rejoins assez volontiers ce qu'a dit Mme la rapporteure. Au-delà de la solution type Maec, quelles sont les mesures de soutien que nous pouvons apporter, sans nous enfermer dans des zonages ?
Il faut avoir à l'esprit que la contrainte climatique n'est pas la même aujourd'hui que ce qu'elle était voilà dix ans et que ce qu'elle sera dans dix ans. Je le répète, nous avons besoin d'engager les agriculteurs dans ces transitions. C'est vrai que, dans certains cas, la réponse a pu être l'agrandissement, alors que l'on considère aujourd'hui que c'est de nature à aggraver la situation économique. Il faut le dire avec lucidité. Parfois c'est la réponse ; parfois cela ne l'est pas. C'est mon côté…